Balades Solidaires 2019 : la nouvelle version de l’application « Signalement Tique » voit le jour

Dans le cadre des actions menées par la Fondation Groupama Vaincre les maladies rares, les élus bénévoles de Groupama Grand Est ont collecté 55 000 € au profit du programme CiTIQUE grâce aux Balades Solidaires organisées en 2019 . Cette somme a permis de développer la nouvelle version de l’application « Signalement Tique » lancée le 18 mai 2020.

Depuis 2017, CiTIQUE, un programme de recherche participative coordonné par INRAE (institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), implique les citoyens pour mieux connaître les tiques et prévenir la transmission de maladies dont la maladie de Lyme et quatre autres maladies rares. Afin d’améliorer la prévention contre les piqûres de tique, l’un des moyens déployé est le signalement des piqûres par les citoyens sur eux-mêmes ou sur leurs animaux.

Pour se faire, l’application gratuite « Signalement Tique » indique rapidement aux scientifiques l’existence et les conditions écologiques des piqûres de tiques, repérées sur un humain ou un animal, via un smartphone ou un ordinateur. Les utilisateurs bénéficient d’informations sur la prévention et le suivi post-piqûre. Plus pratique pour les utilisateurs, la nouvelle version permet notamment de signaler une piqûre à posteriori par la télétransmission du signalement une fois la connexion internet récupérée.

Associant chercheurs et citoyens pour collecter ces données, CiTIQUE s’appuie sur un large réseau de partenaires impliquant des scientifiques, des professionnels de différents secteurs, des acteurs publics et de l’éducation ainsi que des associations.

Côté chercheurs, la nouvelle version de l’application apporte également plus de précisions sur le contexte de la piqûre, décuplant les informations pour faire avancer la recherche. Les informations et les échantillons de tique intégrés dans la tiquothèque sont mis à disposition de la communauté scientifique nationale et internationale.

Les données collectées depuis 2017 ont permis de confirmer les périodes les plus à risques : le printemps et l’automne. Autre résultat important, un tiers des piqûres a lieu dans des jardins privés ou des parcs publics. Cette donnée implique de repenser la prévention dans ces espaces familiers où les mesures de prévention individuelle préconisées pour les sorties en forêt ne sont pas ou peu appliquées.